L’ancien ministre de Mahamadou Issoufou apparaît comme le plus farouche adversaire du nouveau chef de l’État. En particulier au sein d’une opposition qui, pour le moment, a accepté la main tendue du président.
Ce 29 octobre, à l’Assemblée nationale, l’homme aux fines lunettes et au couvre-chef bleu se sent à nouveau bien seul. Le gouvernement du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou vient de faire voter par les députés de la chambre la reconduction des mesures d’état d’urgence. Arguant de la menace terroriste et de la déstabilisation des voisins maliens et burkinabè, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), parti au pouvoir, largement majoritaire dans l’hémicycle, n’a eu aucun mal à obtenir ce résultat.
Mieux, il a pu compter sur le soutien des députés d’opposition du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden Fa Lumana)
Jeune Afrique:
